Quelques semaines aprés le volcan islandais Eyjaljöll et ses fumées qui paralysent l'Europe, ou de la marée noire  de Louisane dans le golf du Mexique, comme par magie,  Marseille s'est offert un temps de bonheur avec le titre de l'OM, mais aussi par le  Vélotour organisé le dimanche 9 mai 2010.

La ville toute de Rose vêtue grâce aux équipes de la logistique, Vélotour s'est emparée du parvis du parvis du vélodrome, pour livrer son premier match dans la cour des grands de Marseille.

Dés le samedi, les lieux prestigieux comme la Géolide, la Patinoire, la Sté Générale Canebiére, la Maison de la Région, l'Hotel de Région, la Vieille de Charité, les Docks, Le Palais de la Bourse, le Parking Vinci, l' Hotel Radisson et le Ballet National de Danse ont ouverts leurs portes aux transformers des équipes de Quentin et Denis pour préparer les locaux, face aux assauts des envahisseurs du lendemain.

Dés 7 heures, les volontaires s'appropriaient le parvis du sacro saint vélodrome, dans l'attente de ces magiciens , de la ville. Munis de leurs plus beaux costumes, ils enfourchaient les vélos décorés, du signe de reconnaissance symbolisé par des ballons allégeant les déplacements , comme sur un nuage. Ces audacieux accueillis par Fernande  la Dijonnaise, allaient s'emparer de la pelouse du stade , avant de s'éparpiller sur l'ensemble de Marseille. Cette caravane burlesque digne du plus grand carnaval  s'échappait joyeuse du car podium  de la Région en ébullition.

Tout ce petit monde folklorique était sous contrôle d'une autre armée de joyeux lurons bénévoles avec à leur tête la trop discréte, mais trépidante Lucie.

L' AES avait fourni et gérait une compagnie de 50 volontaires. Ces 20 membres étaient renforcés par 10 personnes du groupe CAR 13 sur la boucle optionnelle avec un Alain plein d'allant, plus 10 personnes du  club CHAR sur la Corniche, plus 10 personnes du club CISRM sur le couvent des Dominicains  et la Canebière. Ces voltigeurs avaient pour Responsable de section une Martine déchaînée et un Laurent libéré. Nous n'oublierons pas la Protection Civile où nous avons reconnu Bruno un ancien membre défroqué de l'Asso, qui a soigné et confié 3 vélos pour des petits bobos sans  gravité. 

Le plan de Bataille remis à 20 heures la veille, nécessitait une adaptation et une rapidité de nos signaleurs à s'installer sur leurs positions dés 7 heures.

Philippe sur son char s'ébroua sur le champ de bataille à la rencontre de ses troupes, armé d'une multitude de téléphones portables, un dans chaque main et une oreille prise, avec Marie en éclaireur du côté de la Cité Historique, son rôle  surprendre les voltigeurs et les plus courageux vélocipèdes affrontant les deux boucles et les 23 kms du parcours.

Une journée rayonnante, un soleil d'Austerlitz pour tous ces fous de tours de pédales, joyeuses bandes de fêtards, suivant leurs enfants dans une folle farandole et une débauche de sucrerie, des "Hari bo" en culottes courtes.

A l'arrivée,  une pluie de douceurs , de joie et de musiques, inondait ses aventuriers, de l'impossible combat contre l'automobile en ville, prêts de nouveau à envahir le rue de la Bonne Humeur.

Un grand sourire des participants a remercié tous les bénévoles si occupés, dont certains ont été oubliés par la cantinière du peloton.

A l'année prochaine pour un autre Vélotour tour ensoleillé au vélodrome Magique, l' AES sera là, puisque nous nous sommes engagés pour 3 ans.

Pendant ce temps là, Stéphanie faisait ses premiers pas dans la foulée de 400 coureurs pour sécuriser la Boucle  de Bouc Bel Air avec 7 membres du Club sous sa responsabilité ..Bravo..

Ce dimanche l'AES ,  était sur tous les fronts!!!!!!!! Quelle santé..... A pieds et en vélo.

A suivre ....

La journée de Marie Poppins .....Monique  et son sac......

Ce week end, la Capitale de plus Belle la Vie, offrait aux plus courageux une ballade touristique particulière, en partant du haut de la Canebière, avant de poursuivre vers le stade vélodrome puis Mazargues, sans s’arrêter sur le Parc Borely, puis, foncer sur la Corniche pour rendre visite au nouveau quartier d’Euro Méditerranée, pour  terminer le parcours sur les fastes du Vieux Port. Les coureurs ne se sont pas rendus à Notre Dame de la Garde car celle-ci est prise pour quelques petites semaines encore, par les supporters, priant toujours , pour qu’en cette année 2010, enfin leur disette de 17 ans se terminent par une explosion de Passion.

Ce matin là, la plupart des bénévoles à peine réveillés, avant l’aurore, se sont précipités aux fenêtres, voir si les étoiles étaient au rendez vous. Ces volontaires de l’événement, avaient en souvenir leur déluge de la première édition, un baptême du feu sous les eaux. En ce dimanche 18 avril, dés 6 heures les rues étaient sous contrôles, des services de la Municipalité, nettoyage et barriérage, des polices municipales et nationales, et de tous ces jeunes d’esprit à aider à la réalisation d’une super épreuve. A 7h30 tout était en place, chaque position était à l’écoute des dernières infos.

 A 8 heures, l’excitation était à son comble, le départ allait commencer, puis c’est une vague déferlante sur la ville des champions devants, des athlètes derrière, des groupes et des solitaires.

Car dans un Marathon il n’y a pas un style, mais des envies, la première étant celle d’atteindre le nirvana, la bande blanche de l’ivresse de se surpasser en franchissant la barre des 42km195. Refaire l’histoire, sans le savoir par instinct.

Au début de septembre 490 av JC, les Athéniens n'ont pas le choix : il faut battre les Perses dans la plaine de Marathon puis devancer les navires ennemis et regagner Athènes pour la protéger.

Selon la tradition (mais Hérodote rapporte un récit différent), c'est pendant cette bataille qu'un messager au nom de Phidippidès courut annoncer la victoire aux habitants d'Athènes. Il mourut d'épuisement en arrivant sur l'Agora, au pied de l'Acropole, après quatre heures de course. Il eut tout juste eu le temps de prononcer un seul mot avant de s'effondrer : Νενικήκαμεν , Nenikēkamen, « Nous avons gagné ».

Cette histoire est à l'origine de la course du marathon.

Aujourd’hui c’est la fête, dans cette foule de jambes, les spectateurs essaient de découvrir le papa, le papy, la maman, la tante la cousine…….Alors il y a un Elvis, une carotte qui a peur d’un lapin, 5 mousquetaires pourchassant une Minnie, une Carmen, sans culotte apparente aux fesses en plastique, 1 tahitien courant vers le soleil, 2 serveurs à plateau, cherchant leurs clients et tous ceux qui parlent, ceux qui se taisent, ceux qui s’épongent, ceux qui se ravitaillent, ceux qui ajoutent, ceux qui enlèvent, un temps, un kilomètre, ou un tricot. Ils sont presque 4000 à sillonner les rues, un long cortége de victorieux guerriers guerrières,  qui annoncent des fêtes futures à cette ville aux origines Grecques.

Quelle est belle la vie à Marseille……

Nous étions 17 personnes de notre Association, plus une équipe de   9 personnes du groupe CHAR, venue nous renforcer, sur un secteur s'étendant de Castellane, où Jean Pierre et Fred attendaient les coureurs, jusqu'au Rond Point du Prado, avec  Jean Jacques et France.  L'ensemble de ce dispositif  était coordonné par Philippe positionné à la hauteur du métro Perrier,  avec la 205 , accrochée à l'antenne VHF de 6 métres de haut un nouvel achat de l'AES, pour plus de performance. 

Les photos de cette journée , coureurs et organisation sont sur l'album 1Marathon de Marseille sur la droite du blog.

Je remercie CAR13 et particuliérement Bob Abel pour son reportage photos .

Résultats

Le premier DAN-MALLAM Kabirou en 02:35:41 ASSOCIATION DES FORCES ARMEES NIGERIENNE à la moyenne de 

16.26 Km/h.

Voir le site de KMS résultats marathon Marseille : www.kms.fr

Ce dimanche 11 Avril 2010, nous sommes allés donner un coup de main au club CISRM, sur le  TOUR CYCLISTE DES BOUCHES DU RHÔNE, minimes & cadets, organisés,  par l'AVCA  (l’Amicale Vélo Club Aixois) et la Commune du Puy Sainte Réparade.

Deux courses, dont  chaque tour faisait 3,7 Kms, ont été proposées :

La première de 7 tours pour les minimes avec un Départ  de avenue de la Bourgade à 14h, la seconde  de 17 tours pour les cadets vers  15h 30.

Les deux arrivées se sont jugées  à 15h10 et 17h30 avenue de la République.

Notre Association a montré une fois de plus sa réactivité, en étant présente sur l’événement, pour aider nos amis de Marignane, alors que la demande ne datait que du début de la semaine.

Notre groupe constitué de dix personnes avec Philippe à sa tête,  a été en soutien de postes sur un total de 24 signaleurs, sous les ordres de Patrick (Président du club organisateur).

Nous signalerons un  très bon déroulement des épreuves, avec  qu'une seule chute sans gravité.

Pour l’AES, les carrefours n’ont plus aucun secret pour ses membres.

Si André et Dominique ont eu le privilège de bloquer l’entrée du village, nous adresserons nos félicitations à Karim, Martine et Céleste dont c’était son initiation, sur une partie du parcours pas facile puisque l’année dernière  cette portion avait posé, un certain problème. Ange, Paul et Julien se situaient sur des axes plus isolés et n’ont pas manqués leur mission. Nous avons placés la fine fleur de notre expédition, autour de l’arrivée de la Course, Stéphanie, Fanniie et Marie, une gerbe de boutons floraux pour accueillir des athlètes bien fatigués.

Dans ce pays d’Aix , il y a un carrefour que nous connaissons,  à l’AES,  c’est le carrefour de la ville de Rognes. Son nom semble dû au relief ruiniforme du plateau fortifié qui aux temps obscurs des invasions au Moyen Âge (celles des Goths, des Lombards, des Sarrasins) devait servir d’abri aux populations locales. L’insécurité du haut Moyen-Âge fait remonter la population sur les hauteurs du Foussa. Sur les pentes s’étendait le vieux village enserré dans une enceinte, connu dès 1150 sous le nom de « castrum de Ruinis », étymologie liée à l’aspect ruiniforme des chaos rocheux du Foussa. La citadelle du XIIème siècle qui couronnait et protégeait le village à l’intérieur de ses triples remparts fut détruite en 1601à la demande Henri IV.

Ce dimanche 28 Mars 2010, nous avons participé à l'encadrement de la 20éme FOULEE DU FOUSSA.

Foussa est un  “lieu couvert de rochers éboulés”…..

Notre équipe était constituée de 14 personnes coordonnées par Philippe. Il clôturait  la course  pour les coureurs attardés ainsi que le ramassage des postes à pieds.
Le parcours de 12 Kms était un peu boueux suite aux pluies des derniers jours. Il y a eu qu'une seule boucle mais c'est une course très appréciée des 366  coureurs, avec  50 % de bitume et 50% de piste de feu à travers la forêt et même une partie en bordure de champs, çà c'est  du Pagnol.

Malgré l’épreuve du Changement d'heure, l’équipe était à l’heure. Le rendez-vous dés l’aube,  à 7h 00 au cimetière était nécessité, par une  mise en place délicate, à cause des chemins  peu praticables par toutes les voitures. Le lieu de rendez-vous est immortalisé, sur le site du club.

Le départ a été donné  à 10h 00 pour une arrivée vers 11h 30 de la dernière concurrente.

Marie s'est occupée de faire une bascule , bravo Marie, de postes constitués de Chantal, Manu, Marie et Jean Pierre changeant de postes, pour passer du 1er au 3éme toujours ravitaillement , accompagné de l'ambulance. Clin d’œil,  à Chantal elle prend son pied avec les pompiers.
Le poste de coordination et de renseignement pour le speaker de la course était  tenue par France communiquant l'évolution de la course et des premiers coureurs grâce à notre organisation , 1 poste tous les 800 m et à notre dispositif radio.

La course a été organisée par le service des sports de la Mairie avec des idées innovantes, telles que les médailles en pierre de Rognes, réputé et en remplacement du tee-shirt habituel, un bandana remis aux participants... Une grande partie des artisans et commerçants  de la Commune sont partenaires de cette course maîtrisée par  Michel Quaranta.
Site de Rognes 
http://www.ville-rognes.fr/index.asp

     
                                  
                                     

En souvenir , les photos des coureurs et des autres    Voir l'album 2010-Rognes , l'AES toujours au coeur de l'événement.

La journée de Martine. .......................

Il est 7 heures ce matin là, à l’entrée de Rognes, la nuit a été courte mais brillante pour la région. Martine couchée tard à cause de l’OM qu’elle aime, Paris gagnée par la folie, sacrée Télé , sacrée soirée, une heure de moins et Philippe n’attends pas lui. Alors elle se faufile telle une petite souris, Minnie est sur le manége de cette route,  à glisser entre les voitures de noctambules sortie des boites à musique. Ils ont dansé 1 h de moins, Minnie elle, a dormi 60 mn en moins, énorme. Ils sont là,  ils prennent le café ses collègues du week end, à la fraîcheur du matin, à attendre, elle demande à Philippe, c’est quand le départ de la course ?

 10 heures, alors elle pense à son rêve pas terminé, pas fini trop tôt réveillée,  elle a juste de le temps de sourire, quelques baisers  et la caravane repart. Chacun en position, elle n’aime pas être seule,  loin de tout,  isolée dans la forêt, elle craint les chats de gouttière.

Les rencontres pourtant c’est son truc.  Elle est du club depuis plus d' 1 an, mais elle sait y faire dans la promotion des produits, la gaieté de son visage rayonnant invite à la suivre dans la sarabande des circuits de la détente. Aujourd’hui, elle a convaincu Karim, à la découverte de son champ d’action.

Avant le départ , Martine contemple le paysage, sur les hauteurs il y a un mur le reste d’une forteresse, les pierres, les restes de son château et là  une fenêtre…… 

‘‘La légende raconte qu’un capitaine, le capitaine Lasalle se rendit coupable en ce lieu de toutes sortes  d’ exactions et pour cette raison fut défénestré de la fenêtre du Foussa par son barbier, Pierre Cadet. ’’.

Elle n’a pas le temps de reprendre ses esprits et face à elle, un chasseur.

Elle a sa radio, elle dit, bonjour  à la volée et les autres pas loin  lui répondent elle n’est pas seule. Le chasseur passe son chemin paisiblement plaisantant sur le mauvais temps de cet hiver long et qui n’en finit pas, Rognes n’a pas été épargnée par la neige. Les coureurs arrivent, elle dicte les numéros des hommes des féminines il ne manque que les roulements de tambour. Les troubadours eux,  défilent en baskets. C’est la fête du printemps.

Martine est dans les champs de gloire, si vous la croisez au détour d’un carrefour vous la reconnaîtrez, Minnie a toujours une blague à raconter. Elle reviendra, vous la verrez sûrement , quelque part en Provence.

  Classement  Le Dimanche 28 Mars 2010
Foulée du Foussa :. À ROGNES - 12KM

1      00:37:14      628      IBENTTALIB,Brahim     
2     00:39:35     1753     BOUAMER,Tarek                               
3     00:40:14     426     BAQAS,Abdelali                            
4     00:40:26     1756     COLLOMB,Philippe    
5     00:40:47     564     RACCA,Christophe    
6     00:42:03     1755     SAMUEL,Alain
7     00:42:57     522     MARCILIAC,Jerome    
8     00:43:00     475     DUBETH,Bruno    
9     00:43:36     515     LEGRAND,Sebastien    
10     00:43:46     1757     MAZHOUD,Moundji    



Féminines

Place     Temps    Dos      Nom,Prénom        
37     00:48:33     406      MATUR,Veronique        
48     00:50:02     394      DRAILLARD,Marylene    
58     00:51:23     569      REVEL,Nadine        
71     00:52:52     1767      CONTAL,Maud        
93     00:54:30     477      DUQUESNE,Sylvie        
97     00:55:12     1801      LECOMTE,Anne    

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